Articles 33 and 34 and the ‘reform’ of the EU jurisdiction regime: a missed opportunity to solve the longstanding controversy?

BIO: Professor of Private International Law, University of Cambridge

KEYWORDS: Staying proceedings; Discretion; Reflexive effect; Exclusive jurisdiction; Jurisdiction agreements

MOTS-CLÉS: Sursis à statuer, Discrétion, Effet réflexif, Compétence exclusive, Clauses attributives de juridiction

ABSTRACT: Owusu v Jackson remains controversial but the debate has changed its shape. Within the EU jurisdiction regime Articles 33 and 34 of Brussels 1bis now give national courts discretion to decline jurisdiction in favour of proceedings in third states. But do they represent an exclusive regime in such cases? If so, Owusu is now irrelevant. If not, the familiar debate about the EU regime’s reflexive effect remains, and the Regulation’s adoption of a discretionary approach  adds strength to the case that such an approach is permissible in national law.

RÉSUMÉ: Même si l’affaire Owusu v Jackson n’a cessé d’être controversée, le débat portant sur cet arrêt a évolué ces derniers temps. Dans le cadre du régime européen de compétence, les articles 33 et 34 de la refonte (Bruxelles 1 bis) accordent un pouvoir discrétionnaire aux tribunaux nationaux de sursoir à statuer afin qu’un État tiers puisse rendre sa décision. La question qui se pose est donc de savoir si lesdits articles 33 et 34 constituent une compétence exclusive de juridiction. Si cela s’avère être le cas, l’affaire Owusu devient non pertinente. Le cas échéant, le débat familier sur l’effet réflexif du régime européen de la compétence reste d’actualité et le pouvoir discrétionnaire introduit par la refonte (Bruxelles 1 bis) renforce l’argument que cette approche est admissible en droit national.